J’ai décidé de publier aujourd’hui parce qu’il fait beau. Souvent, l’inspiration me vient lorsque le journal du soir annonce quelque chose de terrible ou lorsque je discute d’un monstrueux fait divers avec quelqu’un. Aujourd’hui, je publie parce qu’il fait beau. J’appellerais cette période de l’année l’intersaison, entre l’été qui n’en est plus à ses débuts et l’hiver qui ne sera là (croisons les doigts) qu’en juin. Les guides de voyage vous diront que le mois de mars est encore en plein dans la saison des pluies, mais non! La dernière fois qu’il a plu, c’était il y a quelques jours déjà. Le soleil est bien présent, la nature est belle, il fait dans les 30°… Life is beautiful 🙂
Nos voisins ont un verger et ils ne cueillent jamais leurs fruits. C’est un couple de retraités, en fait. Du coup, à cette période de l’année (c’est-à-dire à la suite des grosses pluies), ils ont toujours de beaux fruits qui nourrissent les oiseaux. Mais les oiseaux ne sont pas spécialement voraces, la plupart des fruits pourrissent au grand dam de la gourmande que je suis. En passant devant chez eux, je lorgnais toujours sur ces beaux fruits. Et puis, l’autre jour mon mari revient avec près d’1kg de ces fruits-là:
C’est une variété de goyave, mais ils sont plus petits. Je ne connais pas leur nom en fait. Ça pousse à l’état sauvage dans la partie Est de Madagascar, mais je n’en trouve pas beaucoup ici. Il y a de petites graines à l’intérieur et les plus rouges sont les plus sucrés. J’adore leur goût. C’est ultra riche en vitamine C, il paraît. Et puis, ça sent bon. En fait, nos gentils voisins ne mangent pas de trucs acides et comme il n’y a pas d’enfants chez eux, ils ne cueillent pas les fruits. La dame nous invite à venir en cueillir à chaque fois qu’on passe, mais à vrai dire, on n’y est pas encore retourné. Mais ça ne saurait tarder. Tous les ans, j’étais triste de les voir pourrir les uns après les autres dans leur verger. Désormais, on pourra y remédier…Si c’est pas beau ça 🙂
Je suis dans une période égoïste. Il m’arrive de ne pas penser aux misères du monde et de juste apprécier ce qui m’a été donnée. Ma petite famille. Un travail. Le beau temps. De généreux voisins qui ont des fruits aussi bons que variés… Ces petites joies qui embellissent le quotidien.
Sinon, vous ça va?
Je viens de lire ton billet alors ma foi, oui ça va ^^
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Coucou la reine des commentaires adorables ❤
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Ça a l’air de ressembler à ce qu’ils appellent par ici acerola mais comme je n’ai aucun ordre de grandeur je ne saurais dire 😀
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goavy tsinahy no filazanay azy io fa tsy haiko raha izany daholo no fiantson’ny Malagasy rehetra azy
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kely noho ny goavy « tena izy »? fa tena mitovy amin’ilay zavatra hitako am emballage an le hoe jus acerola ka dia tsy haiko…lafo le jus amin’io :p
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yé kely (ary naninona no nivadika teny gasy tampoka teo ty resaka ty mdr) nojereko ilay acerola fa toa tsy izy.
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Ka nataonao teny Gasy dia nanaraka aho koa :p
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oui oui fa gaga be za hoe naninona za tonga dia namaly teny gasy nefa ianao aza tsy niteny gasy. tsy fahalalam-pomba mantsy izany ataoko izany (hoe mamaly am teny hafa noho ilay teny fanotaniana 😛 ) ne m’en tiens pas rigueur 😛
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:p ha ha ha! Zavatra tsy misy dikany zany e! 😀 (ça veut dire qu’on est naturellement bilingues!!!)
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On appelle ça goyave de chine chez moi (Antalaha), ils poussent à l’état sauvage là bas, il y a des jaunes, verts et oranges mais pas rouges.
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Ahhhhhh ouiiiii c’est plutôt goavy tsinoa alors mais pas goavy tsinahy hihihi Merciiiiii
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oui je pense.
Merci d’avoir visité mon site.
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Hello,
Je connais également ce fruit et j’adore 🙂
Ça me rappelle ces fois où on se rendais à Foulpointe, sur la côte est, lorsqu’on s’arrêtait souvent pour en cueillir…
On s’en gavait tellement 🙂
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il y en a énormément aussi sur la route de Fenoambany (sud-est après Vangaindrano, Vohipeno par là) On peut en cueillir et en manger comme on veut, mais j’ai préféré acheter aux enfants qui en vendaient au bord de la route, ça leur faisait tellement plaisir 😀 Que de bons souvenirs d’ailleurs!
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Goavy tsinahy! T@taloha teo antokontaninay nisy e! Taty aorina ilay izy notapahana fa nanaovana trano ny tokontany 😦
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aleo kosa trano toy izay goavy e 😛 fa goavi-tsinoa hono no tena anarany e
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A la Réunion on appelle ça les goyaviers! C’est trop bon un vrai délice! (en voyant la photo ça m’a donné envie, ça fait des années que je n’en ai pas mangé). Bises!
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